Sur les traces de Proust

 Rue hamelin paris 16

Rue Hamelin - Paris 16° : Aquarelle 55 cm x 75 cm

Le 1° Octobre 1919, Marcel Proust s'installe dans un appartement meublé au 44 rue Hamelin. Ce logement, qui devait être provisoire, sera en fait son dernier appartement. Le 10 Décembre 1919, il reçoit le Prix Goncourt pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" et le 23 Septembre 1920, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur. En octobre 1922, une bronchite mal soignée, qui évolue en pneumonie, lui sera fatale. Marcel Proust décède le 18 Novembre 1922 et est enterré au Père Lachaise à Paris.

La rue Hamelin est pour moi un sujet sensible. Cette rue, c'est mon enfance et une partie de mon adolescence. J'avais 1 an en 1942, lorsque mes parents décidèrent d'habiter au 34 de la rue Hamelin, face à l'Ecole Communale qui fut mon école en classes primaires. Les rues Galilée, de Lübeck, la Place des Etats Unis, les jardins du Trocadéro furent des lieux sublimés par mes yeux d'enfant et pour rejoindre Marcel Proust qui nous démontre que le passé n'est pas passé, n'est pas perdu et qu'il peut surgir dans le "présent", c'est le "Temps retrouvé" comme l'exemple le plus célèbre de la fameuse madeleine..... Cette aquarelle, c'est ma madeleine ...

 

Maxim's (Paris)

MAXIM'S  (Paris) : Aquarelle 45 cm x 60 cm

Reynaldo Hahn, musicien et ami de Marcel Proust disait à propos de Paris : "ce qui compte, ce n'est pas d'y naître, ce n'est pas d'y être, mais d'en être" et Marcel Proust comme de nombreux artistes et personnalités ont contribués à asseoir la réputation  de MAXIM'S, lieu de rendez-vous "du Tout Paris" de la belle Epoque, où l'Elite de la galanterie française venait s'y encanailler aimablement....

 

Le Parc Monceau

Le Parc Monceau : Aquarelle 45 cm x 60 cm

Paris, pour Marcel Proust, c'est d'abord la Plaine  Monceau, qu'il parcourt quotidiennenent, habitant avec ses parents au 9 Boulevard Malesherbes de 1873 à 1900, puis rue de Courcelles jusqu'au décès de sa mère en 1905.

Le Parc Monceau était son jardin où, enfant, il poussait son cerceau et où, adulte, il aimait y déambuler.

 

La cuisine de Tante Léonie

La cuisine de Tante Léonie : Aquarelle 50 cm x 35 cm

"L'odeur des petites madeleines qui doraient dans le joli four bleu... C'est l'endroit que j'ai le plus aimé... et tout d'un coup, le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine, que le dimanche matin à Combray (...), ma Tante Léonie m'offrait, après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul". Extraits de : Du côté de chez Swann de Marcel Proust.

 

Le clocher de St Hilaire à Combray

Le clocher de St Hilaire à Combray : Aquarelle 45 cm x 60 cm

Eglise St Jacques à Illiers-Combray

" On reconnaissait le clocher de St Hilaire de bien loin, inscrivant sa figure inoubliable à l'horizon où Combray n'apparaissait pas encore ; quand du train qui, la semaine de Pâques, nous amenait de Paris, mon père l'apercevait qui filait tour à tour sur tous les sillons du ciel, faisant courir en tous sens son petit coq de fer, il nous disait : Allons, prenez les couvertures, nous voila arrivé". Citation tirée du livre "Du côte de chez Swann" de Marcel Proust. 

Combray est une création littéraire ainsi que le clocher St Hilaire. Il s'agit, en réalité, de l'église St Jacques à Illiers à quelques kilomètres de Chartres où le petit Marcel, à partir de 1877 alors agé de 6 ans, passait ses vacances dans la maison familiale de ses oncle et tante, jusqu'en 1880 où il dû y renoncer en raison de ses crises d'asthme. (c'est en 1971 qu'Illiers est rebaptisé Illiers-Combray en hommage à Marcel Proust).

 

Lumière bretonne

Lumière bretonne : Aquarelle 75 cm x 55 cm

Après avoir rendu visite à Sarah Bernhardt à Belle Ile, Proust et son ami le musicien Reynaldo Hahn séjournent en Septembre 1895 à Beg Meil, village du Finistère, lieu-dit du Fouesnant, bordé de plages de sable blanc.

Proust à 24 ans et y écrit les premières pages de "Jean Santeuil",  essai qui ne sera jamais achevé et publié de façon posthume en 1952. Reynaldo Hahn aimait souligner avec quelle vibration, Proust "vivait" la musique : son génie littéraire et son hyper-sensibilité lui  procuraient une émotion qui est celle qu'éprouve un mélomane averti.

 

Route de la Corniche à Trouville

Route de la Corniche à Trouville : Aquarelle 58cm x 50cm

L'attachement à Trouville et à la Côte normande est très fort chez Marcel Proust.

Dès l'âge de 20 ans, il y séjourne régulièrement de 1891 à 1894 et cette dernière année, il est avec sa mère dans l'appartement 110 - 1° étage de l'Hôtel des Roches Noires.

Situé à l'extrémité Est de la plage de Trouville, ce vaste Hôtel de 300 chambres est fréquenté par de nombreux clients anglais et américains dont certains débarquent par la digue-promenade de 600 mètres qui avance dans la mer et permet aux bateaux-vapeurs d'accoster. A cette époque, l'Hôtel proposait des cabines de bain sur roues à traction  animale qui allaient chercher l'eau quelle que soit l'heure de la marée.

L'Hôtel des Roches Noires est accessible par cette fameuse Route de la Corniche qui part de Trouville et va jusqu'à Honfleur, tout le long de la Côte fleurie évoquée par Marcel Proust dans son oeuvre : " A la Recherche du temps perdu".

 

Promenade Marcel Proust à Cabourg

 Promenade Marcel Proust à Cabourg : Aquarelle 75 cm x 55 cm

Cachée derrière le nom de "Balbec, Cabourg est l'Inspiratrice de nombreux passages dans l'oeuvre de Marcel Proust : "à la reherche du temps perdu". La ville  a donc donné son nom à cette promenade qui longe la mer pendant 3,5 km qui est la plus longue promenade d'Europe réservée aux piétons.

 

A la recherche du temps perdu

A la recherche du temps perdu : Aquarelle 75 cm x 55 cm

Salons du Grand Hôtel de Cabourg

Entre 1907 et 1914 Marcel Proust "travaille" certaines parties de son Chef-Oeuvre "A la recherche du temps perdu" pendant ses séjours  d'été au Grand Hôtel de Cabourg ainsi immortalisé. Marcel Proust occupait toujours la chambre 414 située au 4ème étage dans l'aile droite de l'Hôtel face à la mer, transformée en résidence privée. Ecrivant la nuit, il détestait être importuné par les fétards rentrant et piétinant au dessus de sa tête. Le 4ème étage lui évitait cet inconvénient et il lui arrivait même de réserver une chambre de chaque côté de la sienne pour obtenir un isolement total.